Hommage aux vétérans

Article : Hommage aux vétérans
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18 novembre 2012

Hommage aux vétérans

La semaine dernière, le monde se rappelait qu’il y a 98 ans commençait un conflit qui se révèlerait comme étant le premier l’embrasant dans son ensemble. De nombreux pays, de nombreux hommes et femmes ont, pendant quatre ans, affrontés des souffrances et des périls inconnus à l’époque. De tous ceux qui ont marqué l’histoire, les Canadiens ont laissé une empreinte indéniable sur ce conflit.

Aujourd’hui, les petits enfants de ceux qui ont bravement combattu pour la liberté s’en souviennent à chaque 11 novembre. À Montréal et dans le reste du pays, en plus des nombreux défilés militaires, il est de tradition de porter durant les quelques jours entourant cette date le coquelicot en hommage aux vétérans des nombreuses guerres passées.

Au delà de l’hommage à ses vétérans, le Canada peut être fière de ses faits d’armes  du siècle dernier. S’il y a bien un pays, « petit » de par son influence diplomatique, qui a autant participé à la modélisation des équilibres géopolitique du XXème siècle c’est le pays de l’unifolié. Des tranchées boueuses du nord de la France en passant par les contrées froides de Corée pour aboutir aux montagnes des Balkans,  les fantassins canadiens ont toujours répondu présent quand la liberté était menacée. Que serait aujourd’hui l’Angleterre où même l’Europe si le Canada ne les avait soutenus à bras le corps dans de multiples conflits qui ne le touchait pas directement? Le vieux continent peut dire merci à ces milliers de canadiens qui se sont sacrifiés sur les plages de Normandie ou, 20 ans plutôt, dans la boue de Passchendaele au nom de sa liberté. Le Canada, s’est aussi la lucidité d’un pays qui a su éviter certaines guerres « injustes » malgré l’insistance de ses alliés traditionnels. Au lieu de se retrouver à batailler dans les forets du Vietnam ou le désert irakien en 2003, les troupes canadiennes n’ont pris part à des combats que quand la légitimité internationale – souvent sous mandat de l’ONU – l’exigeait.

 

En ce mois du souvenir, vivre  à Montréal s’est aussi se rappeler des gens qui nous ont précédés dans cette ville et qui au moment venu, au prix d’un immense courage, ont combattu pour la paix et la liberté dans le monde.

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