Ils se sont fait remarquer ces derniers jours Spécial U.S

Article : Ils se sont fait remarquer ces derniers jours Spécial U.S
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26 octobre 2012

Ils se sont fait remarquer ces derniers jours Spécial U.S

En ce moment, impossible de faire un tour dans les rues de Montréal sans entendre parler de la présidentielle se déroulant chez nos voisins du sud. À la télé, dans le métro, à la radio et même sur les réseaux sociaux l’Amérique s’invite à nous. Sur ce, place à ce petit top cinq spécial élections.

5ème : les précédents votes américains nous avaient habitués à des colistiers plus remuants que ceux présents cette année. Ils se retrouvent donc au bas de notre podium. Joe Biden et Paul Ryan, malgré un débat assez énergique où le premier de par son expérience a su en imposer au second, ont largement été dépassés par la médiatisation de leur coéquipier en chef. On est loin des tempêtes médiatiques – souvent pour son incompétence et ses frasques l’on doit dire –  que soulevaient la colistière Palin.

4ème : Si le charisme est souvent l’atout ultime du politicien pour convaincre, la gaffe serait elle pour les républicains l’atout principal pour faire le bon candidat? Après la décennie 2000 marquée par les errements du président Bush, Sarah Palin fut la cerise sur le gâteau de la bêtise politique. Les primaires républicaines de cette année ont frisé avec le festival du comique avant de se reprendre en mains. Cependant, le candidat Romney, fort de quelques ratés depuis son investiture à Tampa, s’est bien repris en fin de course évitant tout scandale durant les principaux débats télévisés. Revenu aux coudes à coudes dans les sondages, il doit surement peser tous ses mots en ce moment, car ce serait bien triste pour lui de perdre les élections sur une prochaine balourdise.

3ème : Chez nos voisins du Sud, la politique étrangère a souvent été un élément secondaire de préoccupation et cette campagne n’a pas dérogé à la règle. Il a fallu attendre le troisième et dernier débat pour en discourir sur la profondeur. Si le continent européen – principal allié américain dans sa politique étrangère – semble avoir disparu de la carte du monde, Israël, l’Iran et la Chine étaient les stars de cette soirée. Sur L’Iran et Israël, le candidat républicain semble tempérer sa rhétorique et se rapprocher des démocrates. Quant à la Chine, pauvre d’elle, elle semble être le bouc émissaire de tous les maux économiques américains pour certains. À Beijing, on rit jaune et l’on n’a pas tardé à demander aux concernés de modérer leurs ardeurs et de revenir sur des voies plus diplomatiques et amicales.

2ème : Qu’on sache ce que l’appellation veut dire où non, les « swings states » – entendez par là les États dont le vote n’est pas encore acquis à un candidat et non pas des endroits où l’activité première est la pratique musicale du swing –  ont été au centre de la campagne finale. En expert politique, vous aurez surement remarqué que les principaux exemples cités par les deux candidats pour étayer leur programme concernaient des citoyens de ces fameux États. La politique américaine est très spéciale ; si vous vivez au Texas par exemple – endroit acquis d’avance aux républicains où un vote démocrate ne « compte pas » et donc nombreux des partisans d’Obama n’iront même pas voter – ne vous sentez pas lésé si la campagne démocrate ne vous a jamais fait  de clin d’œil. Alors n’oubliez pas, si vous voulez vraiment savoir qui gagnera en novembre prochain, intéressez vous aux swings states.  

 1er : « Aux USA aucun président ne s’est fait réélire avec un chômage à 8% » « j’ai sauvé GM alors que vous vouliez sa faillite » « je veux créer X millions d’emplois », vous l’aurez sans doute compris, l’économie a été le sujet principal discuté durant cette campagne. Les camps se sont livrés à de véritables joutes oratoires pour les millions d’américains qui craignent d’être déclassés dans l’avenir. Les médias y sont aussi allés de leur touche avec une infinité d’analyses et de pronostics sur les programmes des deux candidats. Si vous perdez le nord, un bon conseil, armez vous de courage avant d’allez fouiller dans les programmes des candidats, car parfois c’est à n’y rien comprendre. Alors pour résumer, monsieur Obama est un peu plus à gauche que son concurrent ultra libéral. Sur ce, rendez vous le 6 novembre.

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Commentaires

Serge
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salut, si je peux me permettre, que pensez-vous du fait que obama est pratiquement en avance sur l'appui des grands électeurs, selon certaines sources il aurait deja la confirmation de 277 grands électeurs, hors romney n'en aurai que 191. bon, à mon avis, le parti républicain est à la traine et n'a pas su renouveller ses cadres. Dès les premières républicaines ont a remarqué le talent de ces candidats à s'auto-éliminer de la course à la présidentielle. sur la politique étrangère: j'ai trouvé un peu bizard la question "que prétendez-vous faire de la syrie si vous êtes élu?". c'est un 55e état dont on parle, ou d'un pays souverain? enfin, c'est le monde dans lequel nous vivons....le modérateur du trosième débat a essayé de les pousser à bout sur la question de l'attaque d'israel sur l'iran (que ferez-vous si israel attaquait l'iran et en informait apres?). est-ce vraiment possible? jamais israel n'attaquerai l'iran sans l'aval des states...enfin, heureusement que meme ronmey a dit que la question été mal posée

dayediallo
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Obama a toujours une légère avance mais le jeu reste encore très serré. En matière de politique étrangère, espérons juste que quelque soit le candidat élu, le pacifisme reste de mise.

François1011
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Super Article!!!